dimanche 6 décembre 2009

Contrepied de http://innovercommuniquerinformer.blogvie.com/


1.     1- Résumé de la technologie et de la critique présentées


La technologie présentée par cette étudiante est la convergence numérique vers les téléphones intelligents. La convergence numérique consiste à rendre le contenu d’une information disponible sur un programme informatique quelconque. Le téléphone intelligent constitue un de ses supports informatiques permettant d’avoir accès à une foule d’informations en un rien de temps. Les parts de marchés de chacun de ses appareils ne cessent d'augmenter, comme le démontre le graphique ci-dessus.


Le principal avantage soulevé concerne la rapidité d’accès à l’information pour les journalistes. Cela lui permet même de faire un travail de meilleure qualité : il ne doit rien manquer en ce qui concerne l’actualité. Le téléphone intelligent permet aussi au journaliste, ou tout autre professionnel de la communication publique, de n’avoir qu’un seul appareil pour assurer plusieurs fonctions telles l’agenda, le service de courrier électronique et le service de messagerie instantanée. De plus, l’étudiante fait remarquer que ce type d’appareil est devenu un outil nécessaire dans le quotidien de beaucoup de personnes à cause du fait que notre société a un rythme de vie très rapide et que nous sommes constamment en mouvement. Enfin, le format réduit des téléphones intelligents contribue à l’économie d’énergie, donc à la réduction de la pollution. Avec ce petit appareil, vous pouvez faire presque tout ce qu’un ordinateur portable peut faire.


Cependant, je crois que la venue de ce nouveau type d’appareil comporte certains risques, notamment en ce qui a trait à la confidentialité et la sécurité des données transmises et à l’addiction engendrée par ces appareils.


2- Désaccord avec le point de vue

Trois aspects négatifs sont à souligner quant à l’utilisation de tous les Blackberry et les iPhone de ce monde. Tout d’abord, des chercheurs ont découvert que ces appareils pouvait créer une dépendance chez son utilisateur. En effet, Bernard Salengro, médecin du travail et membre de la Confédération française de l’encadrement, confirme qu’il peut y avoir une dépendance à ces mini ordinateurs portables. « Les employés sont soumis à une pression permanente, ils ne se déplacent plus pour parler à un collègue, mais communiquent uniquement par portable mobile » (Buonomano, 2009 : En ligne). Cette réalité engendre un manque flagrant de dialogue entre collègues et même entre les membres d’une même famille. Une chercheuse du département « Homme au travail » de l’Institut National de Recherche et de Sécurité de la France, Véronique Govaere, ne qualifie pas cette situation de dépendance. Elle parle plutôt d’une segmentation de l’activité. « Ces outils, ultra-performants, nous interrompent, demandent des décisions rapides sans le temps de la réflexion et à chaque interruption demandant un effort de re-concentration » (Buonomano, 2009 : En ligne). Cette situation donne lieu à une augmentation considérable du stress d’un utilisateur conséquemment au fait qu’il ne peut désormais plus séparer sa vie privée de sa vie publique. Certains employeurs vont même jusqu’à proposer à leurs employés de fermer leur appareil de 19 h à 7 h, pendant les fins de semaine et les journées de congé afin de s’assurer que leurs employés offriront un rendement maximal pendant les heures de travail.


De plus, le stress est l’ennemi juré de toutes entreprises soucieuses du bon rendement de ses employés. En effet, selon le Bureau international du travail, aux États-Unis, le stress au travail engendre des pertes annuelles de 200 millions de journées de travail (Lutrand, 2001 : En ligne). Plus près de notre réalité, au Québec, les absences prolongées à cause de troubles psychiques causés par le stress, comme l’épuisement professionnel, sont passées de 2 % en 1980 à 33 % en 2001 (Lutrand, 2001 : En ligne). Tout ceci coïncide étrangement avec la venue des nouvelles technologies et de leur prépondérance dans notre quotidien. Prendre une pause est devenu quelque chose de mal vu dans notre société. Il faut que ça roule constamment. Si tu possèdes un téléphone mobile, qu’il soit de type intelligent ou pas, tu te dois d’être disponible en tout temps. « Aujourd'hui, on a supprimé les temps de pause parce qu'ils étaient considérés comme non productifs, mais c'est faux », précise Pierre Falzon, professeur d’ergonomie et de neurosciences au Conservatoire des arts et métiers en France (Lutrand, 2001 : En ligne). À long terme, le manque de pauses peut être nocif pour un employé.


Enfin, le dernier aspect à souligner concerne la sécurité des données qui y sont transférées. Certains dirigeants d’entreprises voient même l’utilisation des téléphones intelligents comme étant une menace à la sécurité de leur entreprise. Véronique Olivier, président de Waveroad, une firme de consultants en télécommunications, affirme « qu’au moins 60% des données continues dans ces appareils ne sont pas protégées. De plus, la perte ou le vol de ces appareils peut faire tomber des données stratégiques de l’entreprise en de mauvaises mains. » (Le téléphone à tout faire, 2009 : En ligne). Ces appareils sont comme des ordinateurs : ils peuvent être piratés ! Trop de gens ignorent les risques que représente l’utilisation d’un téléphone intelligent, que ce soit un Blackberry ou un iPhone. Plus les fonctionnalités sur le téléphone se multiplient, plus les appareils deviennent vulnérables au virus informatique, au même titre qu’un ordinateur. Les utilisateurs on en effet tendance à enregistrer beaucoup (trop !) de données sur ces engins, ce qui représente un grand attrait pour les « hackers » de ce monde : vol d’identité, détournement d’informations personnelles, etc. Les principales menaces identifiées par McAfee dans une publication intitulée « Protégez vos biens les plus précieux » sont les messages textes (SMS), les vidéos, les contacts, le journal d’appels, les transcriptions téléphoniques et les documents (McAfee, 2007 : En ligne). Les chercheurs de McAfee ont décelé un nombre croissant d’arnaques envoyé par message texte. C’est en fait les cas les plus fréquents. Ces messages permettent au « hacker » d’envoyer de faux messages à votre liste de contact pour ainsi contaminer leur terminal à eux aussi.


3- Exemple réel dans le domaine de la communication publique

Lors de la venue des téléphones mobiles sur le marché, ils n’étaient que de simples appareils ayant pour but de faire des appels téléphoniques et de garder un carnet d’adresses facile d’accès. Ils représentaient un moyen de communication qui vous épargnait d’avoir à chercher un téléphone public lorsque vous deviez rejoindre quelqu’un quand vous n’étiez pas à la maison ou au travail. Avec le temps, les fonctionnalités ont changés et les téléphones intelligents ont fait leur entrée. Même au début de cette nouvelle ère du téléphone mobile, le téléphone intelligent représentait un moyen amusant de pouvoir aller sur Facebook ou sur MSN Messenger partout où nous allions. Les choses ont changées et certains utilisateurs se sont fait dupés en croyant que leur téléphone intelligent ne pouvait être atteint par quelque virus que ce soit. Il est encore trop tôt pour pouvoir affirmer que beaucoup de ces appareils ont été infectés. « Si les virus du téléphone portable n'en sont qu'à leurs débuts, les sociétés de sécurité informatique ont commencé à se pencher sur le secteur, et mettent désormais au point des logiciels pour «téléphones intelligents», comme le F-Secure d'Hypponen, qui produit des antivirus et logiciels de cryptage pour Palm, Microsoft ou Symbian » (Icilome, 2002 : En ligne).


Au Japon, le phénomène est déjà commencé. Des courriels piégés contenant un lien Internet ont été envoyés sur des terminaux intelligents. Une fois le lien activé, cela avait pour conséquence d’appeler sans arrêt les services d’urgence. Tout le système du service a été bloqué jusqu’à ce que les autorités puisent neutraliser le virus.


Toutes ces menaces représentent pour les personnalités publiques un danger imminent. Les « hackers » pourront bientôt prendre d’assaut les terminaux de ces personnes y voyant ainsi des opportunités de profit et de gloire. Des dispositifs de sécurité sont actuellement mis sur pied par les fabricants de ces téléphones intelligents. Il ne faut pas avoir cette pensée qu’il est impossible de trafiquer ces appareils. Cependant, est-ce que la venue de ces nouveaux terminaux compromet le contrôle de toutes l’informations qui circulent sur les réseaux ? Les compagnies devront-elles désormais installer des dispositifs de contrôle sur les appareils de leurs employés afin de s’assurer que les informations confidentielles demeurent ainsi ? Comment faire pour en assurer le contrôle ? La vigilance de chaque utilisateur est de mise. 


Bibliographie

Buonomano, Véronique, 2009. « Les téléphones intelligents, trop envahissants ? ». En ligne. <http://lci.tf1.fr/high-tech/2009-11/les-telephones-intelligents-trop-envahissants-5549479.html>. Consulté le 29 novembre 2009

Icilome, 2002. « Le téléphone portable : avenir du virus informatique ». En ligne. <http://www.icilome.com/nouvelles/news.asp?id=50&idnews=252&f=>. Consulté le 1er décembre 2009.

Le téléphone à tout faire, 2009. « Les menaces à la sécurité ». En ligne. <http://letelephone.wordpress.com/2009/10/03/les-menaces-a-la-securite/>. Consulté le 1er décembre 2009.

Lutrand, Sophie, 2001. « Le stress, ennemi n°1 des entreprises ». En ligne. <http://lci.tf1.fr/economie/2001-06/stress-ennemi-entreprises-4875420.html>. Consulté le 29 novembre 2009.

McAfee, 2007. « Protéger vos biens les plus précieux ». En ligne. <http://www.mcafee.com/us/local_content/white_papers/threat_center/wp_malware_r2_fr.pdf>. Consulté le 1er décembre 2009.

dimanche 18 octobre 2009

Facebook, oui ou non ?


Tout le monde connaît Facebook. La preuve : en date du 12 octobre 2009, Facebook enregistrait, aux Etats-Unis, une part de marché de 55,6 %, ce qui représente une augmentation de 194 % par rapport à l’an dernier (Journal du Geek, 2009 : En ligne). En février 2004, le fondateur, Mark Zuckerberg, était loin de se douter que le petit réseau qu’il mettait sur pied pour les étudiants de l’université d’Harvard allait devenir, cinq ans plus tard, le plus grand réseau social, avec 300 millions d’utilisateurs. Sa formule était garante de succès puisque seulement deux semaines après sa fondation, la moitié des étudiants du campus demandait à se joindre au réseau. Voyant le succès s’intensifier, Zuckerberg a dû recruter deux de ses amis, Dustin Moskowitz et Chris Hughes, afin de l’aider à construire ce qu’est devenu Facebook. En seulement quatre mois, au moins 30 collèges américains s’étaient joints à cette communauté (Crunch Base, 2009 : En ligne). Le graphique suivant illustre parfaitement la montée fulgurante des inscriptions au réseau jusqu’en 2007.


Facebook en communication publique

À la base, Facebook a été conçu pour que des étudiants diplômés puissent garder contact avec leurs anciens camarades de classe. Aujourd’hui, l’usage que les gens en font est très différent. Facebook est devenu un outil de relation publique pour plusieurs personnalités publiques, en commençant par les animateurs de radio. Beaucoup d’émissions radiophoniques ont leur propre page Facebook : par exemple, à l’antenne de NRJ, l’émission « Votre beau programme » avec Pierre-Yves Lord. Les animateurs l’utilisent pour pouvoir communiquer d’une manière instantannée avec leurs auditeurs, particulièrement les jeunes, et ainsi personnaliser le contenu de l’émission. En réaction à cette tendance, deux anciens responsables de la radio NRJ en Europe, Roberto Ciurleo et Emmanuel Jayr, ont lancé, en octobre 2008, un nouveau poste de radio sur Internet : Goom Radio. « Les radios ont désormais beaucoup de mal à séduire des jeunes qui consomment autrement : sur Internet ou via leur mobile. Il faut donc innover. Personnalisation de la programmation, réseau social et interactivité sont également au coeur du projet » (Musi, 2009 : En ligne).

Ce principe, les politiciens l’ont aussi compris. En effet, plusieurs politiciens ont leur page personnelle sur Facebook : Régis Labeaume, Mario Dumont, Amir Khadire, Gérard Deltel, Denis Coderre, Line Beauchamp, Claude Béchard, Nathalie Normandeau, Michelle Courchesne, et j’en passe. Même Stephen Harper en a une ! Dans le Thunderbird, journal publié dans l’ouest canadien, un analyste politique affirme que « Prime Minister Stephen Harper’s attempt to use Facebook to target key youth voters is missing the mark » (Sung, 2009 : En ligne). De plus, la page Facebook de Harper est un moyen détourné de convaincre les électeurs indécis de voter pour lui ou de simplement gagner leur confiance. Voici ce que Kathleen Cross, professeure au département de communication à l’Université de Capilano à Vancouver, avait à dire à ce sujet :

« Almost all elections are geared towards swing voters. You’ve got people who will always vote Conservative, people who will always vote Liberal, people who will always vote NDP. And then you’ve got the people who kinda move between parties, and those are the ones that decide in fact who’s the next government » (Sung, 2009 : En ligne).

L’utilisation de la page Facebook constitue, particulièrement dans le cas de Stephen Harper, une façon de personnaliser le pouvoir. Les électeurs se sentent davantage près de celui qui dirige leur pays. De plus, la curiosité de notre société face à ce que les autres font pendant notre absence est grandissante. Il suffit simplement de penser au nombre croissant de téléréalités de toutes sortes qui envahissent le petit écran. Dans un article de l’Express, en France, des journalistes expriment clairement où en est rendu la curiosité de notre société : « une curiosité infinie pour ce que fait l'autre en cachette de nous, pour ce que nous nous refusons généralement à montrer ou à avouer » (Remy, Stehli, Jimbar et Charles, 2001 : En ligne). Ainsi, en utilisant une page Facebook comme moyen de communication avec les électeurs, les politiciens démontrent qu’ils n’ont rien (ou presque !) à cacher, ce qui peut contribuer à adoucir l’image de ces derniers.

Cependant, pour en revenir à la page Facebook de Stephen Harper, cette dernière n’est pas des plus personnalisée. Un de ses homologues français a fait tout un ravage lorsqu’il a changé sa page Facebook.

 

Nicolas Sarkozy et Facebook

Depuis son entrée au pouvoir de la République, Nicolas Sarkozy possédait une page Facebook que l’on pouvait caractérisée de très institutionnelle. Par contre, en mai 2009, un changement radical a été effectué sur sa page : photo de profil plus personnalisée (voir photo), la page sur les loisirs et les activités du Président enrichies et des vidéos tournés dans les coulisses du château. Voici un exemple de vidéo où Sarkozy apparaît dans pévoir lors d’un entretien entre sa femme, Carla Bruni, et les lectrices d’un magazine français :

http://www.youtube.com/watch?v=knatKXzWPXU&feature=PlayList&p=E437723EE82B3FED&index=27&playnext=2&playnext_from=PL

La nouvelle a fait la manchette des bulletins de nouvelles en Europe. Pourquoi Sarkozy a-t-il modifié sa page Facebook ? L’entourage du chef de l’État explique « qu’il ne s’agit pas de montrer un Sarkozy intime, le président reste le président. Ce qu’on veut, c’est montrer une image plus personnelle » (Gauthier, 2009 : En ligne). Encore une fois, satisfaire la curiosité immense de notre société fait désormais partie du monde politique, jusqu’à une certaine limite évidemment. En quelque sorte, Sarkozy joue la carte de la proximité afin de mieux séduire les internautes, public constitué en majorité de jeunes électeurs. Rien n’est fait pour rien en politique !

 

Facebook : un bon outil ?

Dans le domaine de la politique, l’utilisation de Facebook est hautement controversée. Autant certains prônent son utilisation, alors que d’autres la bannissent totalement. Dominique Volton, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en Europe, spécialiste des médias, est totalement contre l’utilisation de Facebook en politique et blâme les pratiques de Sarkozy. En effet, il affirme que Sarkozy se trompe en pensant qu’on peut faire un continuum entre la vie publique et la vie privée lorsqu’on est une personnalité publique comme lui (Le Buzz, 2009 : En ligne) Ce qui y est dit n’est pas toujours nécessairement vrai. Il qualifie même le contenu de propagande, ce qui pourrait facilement se retourner contre Sarkozy le moment venu.

À l’opposé, François de la Brosse, chargé de mission Internet pour l’Élysée, mentionne qu’il ne faut pas mélanger les choses. Il y a l’aspect communautaire et l’aspect des médias. Le premier représente les acteurs qui s’expriment sur des sites d’expressions tel que Facebook. Le second n’implique aucun échange. Dans la stratégie de Sarkozy visant à séduire les internautes, c’est l’aspect communautaire qui prône (Le Buzz, 2009 : En ligne). On veut savoir ce que les gens pensent, et ce, rapidement. Brigitte Fourré, candidate aux Européennes 2009 pour le parti Nouveau Centre, affirme que Facebook « s'adresse à une population majoritairement jeune et il permet une mobilisation rapide grâce à l'existence des groupes. En période électorale, il assure une diffusion immédiate de l'information » (eToile, 2009 : En ligne).

Je me range du côté de François de la Brosse qui affirme que le but est de faire des échanges entre les personnalités publiques et la population, facilitant ainsi l’échange d’informations. Aujourd’hui, la technologie nous entoure, voire même nous envahit. Il faut que tout le monde s’ajuste à ce phénomène, même les personnalités publiques. Je ne crois pas que cela ne fait qu’apporter des bons côtés, mais j’estime que Facebook représente un outil presque nécessaire pour avoir le pouls de la population sur divers sujets. C’est instantané comme communication. Il suffit de se brancher sur sa page et on peut immédiatement avoir accès aux commentaires des internautes sur un sujet donné. Évidemment, cela amène son lot d’inconvénients. La vie privée en prend un coup à cause de ce phénomène de voyeurisme qui caractérise notre société actuelle, mais je ne crois pas que c’est suffisant pour dire que Facebook peut nuire en tous points à une personnalité publique. Il suffit simplement de savoir comment l’utiliser.

Jusqu’où vont les limites de l’utilisation de ce réseau social monstre ? Est-ce qu’on peut réellement qualifier cet outil de nécessaire ?

 

Références

Crunch Base, 2009. « Facebook ». En ligne. <http://www.crunchbase.com/company/facebook>. Consulté le 13 octobre 2009.

eToile, 2009. « Pourquoi les candidats sont-ils sur Facebook ? ». En ligne. <http://etoile.touteleurope.fr/index.php/post/2009/05/12/Pourquoi-les-candidats-sont-ils-sur-Facebook>. Consulté le 17 octobre 2009.

Gauthier, Amélie, 2009. « Facebook : quand Sarkozy tombe la veste ». En ligne. <http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4421100,00-quand-sarkozy-tombe-la-veste-.html>. Consulté le 13 octobre 2009.

Journal du Geek, 2009. « Facebook et Twitter enregistrent des records de fréquentation ». En ligne. <http://www.journaldugeek.com/2009/10/12/facebook-et-twitter-enregistrent-des-records-de-frequentations/>. Consulté le 13 octobre 2009.

Le Buzz, 2009. « Le Buzz : Part 1 : la webstory de Sarkozy ». En ligne. <http://tf1.lci.fr/infos/podcast/buzz/0,,4420917,00-le-buzz-part-i-la-webstory-de-sarkozy-.html>. Consulté le 13 octobre 2009.

Musi, Gilles, 2009. « Goom Radio, la radio Internet qui défie NRJ ». En ligne. <http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/goomradio-la-radio-internet-qui-defie-nrj_180871.html>. Consulté le 17 octobre 2009.

Remy, Jacqueline. Stehli, Jean-Sébastien. Jeambar, Denis. Charles, Gilbert. 2001. « Le triomphe du voyeurisme ». En ligne. <http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-triomphe-du-voyeurisme_494189.html>. Consulté le 17 octobre 2009.

Sung, Amanda, 2009. « Harper looks to Facebook to reach Young voters ». En ligne. <http://thethunderbird.ca/2008/10/06/harper-looks-to-facebook-to-reach-young-voters/>. Consulté le 14 octobre 2009.

samedi 19 septembre 2009

Les technologie de l'information et notre société

D’après moi, les technologies d’information sont effectivement déterminantes pour le développement de nos sociétés, et ce, à plusieurs niveaux. Elles contribuent à la création de nombreux emplois et elles permettent également de faciliter la communication à l’échelle planétaire.

 

La création d’emplois

En mai 1997, le Secrétariat de l’autoroute de l’information et le ministère de la Culture et des Communications ont publié une enquête, réalisée en partenariat avec la Société de développement des entreprises culturelles, sur le profil de l’industrie québécoise du multimédia et des services électroniques. Cette enquête avait pour but de bien cerner les besoins de l’industrie du multimédia et des technologies de l’information afin de mettre sur pied des formes d’aides adaptées à leur réalité. Cette étude a fait ressortir des constats très importants qui nous permettent de conclure que les technologies d’informations sont sources considérables de création de nombreux emplois. En voici quelques-uns :

 

-       En 1997, toutes les activités reliées au multimédia et aux services électroniques représentaient 8 700 emplois à temps complet au Québec (Enquête sur le profil de l’industrie québécoise du multimédia et des services électroniques, 1997 : En ligne).

-       42 % des entreprises québécoises affirment qu’elles maintiendront l’emploi dans ce domaine alors que 55% prévoient augmenter le nombre d’employés dans ce secteur, ce qui générera 1 855 nouveaux emplois dans les années suivantes (Enquête sur le profil de l’industrie québécoise du multimédia et des services électroniques, 1997 : En ligne).

 

Toutes ces données sont pour l’année 1997. À ce moment, ces technologies d’information n’étaient pas aussi omniprésentes qu’elles le sont aujourd’hui. On peut donc supposer qu’en 2009, le nombre d’emplois créés par le multimédia et les services électroniques est de beaucoup supérieur à ces données.

 

Facilitation de la communication à l’échelle planétaire

Voici un extrait d’un essai rédigé par Philippe Breton, sociologue, qui résume très bien ce que la communication est devenue à cause de toutes ces nouvelles technologies :

 

« Une utopie traverse la société postindustrielle, celle d’une communication étendue à l’échelle planétaire, une communication à la fois ouverte et transparente dont le support serait le réseau de plus en plus dense et multiforme des médias. Le monde serait en passe de devenir un village aux frontières abolies, une sorte d’immense place publique, café du commerce virtuel, siège de l’émergence d’une nouvelle culture, celle de l’homme communicant (Breton, 1995 : En ligne) »

 

Voilà ce qu’est devenu la communication en 2009. Chaque jour au bulletin de nouvelles, on nous raconte des évènements qui se sont déroulés aux quatre coins de la terre. Le meilleur exemple est celui de l’attentat du World Trade Center. À peine quelques minutes après que le premier avion ait frappé la première tour, des images étaient déjà diffusées sur les ondes de LCN et RDI. Nous avons d’ailleurs pu voir des images en direct de l’événement.

 

La venue de Facebook, MSN, Twitter ou MySpace rendent les communications encore plus faciles, voire même trop faciles. Beaucoup de gens étalent même leur vie privée sur ces sites, ce qui, selon moi, peut se transformer en un couteau à double tranchant. La prudence est de mise !

 

 

Références

 

Breton, Philippe. 1995. L'utopie de la communication : le mythe du « village planétaire. En ligne. <http://membres.lycos.fr/patderam/breton.htm> Édition La Découverte.

 

Ministère de la Culture et des Communications, Secrétariat de l’autoroute de l’information. 1997. « Enquête sur le profil de l’industrie québécoise du multimédia et des services électroniques ». En ligne. <http://www.msg.gouv.qc.ca/fr/publications/enligne/societe/multimedia_enquete_1999.pdf>. 

Le déterminisme technologique


Le déterminisme technologique est un courant de pensée trouvant ses bases dans une perspective déterministe. Élaboré par Joan Woodward (voir photo), professeure de management à Oxford, ce concept repose sur deux grandes idées, soit que la société n’influence pas la technique, mais que la technique influence la société. « Selon elle, les similitudes des systèmes de production expliquent les similitudes d'organisation des entreprises » (Performance Zoom, 2009 : En ligne).  Dans son étude publiée en 1965, Woodward « s’efforce de mettre en lumière l’importance de la technologie comme facteur déterminant du type d’organisation et des succès financiers des entreprises » (De Coster, 1998 : p. 91). En effet, elle remarqua que la majorité des problèmes rencontrés par une organisation découlaient des résistances au changement de la part des gestionnaires par rapport aux fonctions des anciennes structures déjà en place. De plus, comme le mentionne l’article sur Woodward sur le site Internet de Performance Zoom, selon elle, il n’y avait pas de structure idéale, un meilleure que les autres, puisque cette structure dépendait fortement de la technologie employée.


Références

De Coster, Michel, 1998. « Sociologie du travail et gestion des ressources humaines ». 3e édition. Bruxelles : De Boeck University. 344 p.

Performance Zoom, 2009.  « ZOOM sur les système de mesure de la performance des entreprises ». En ligne. <http://www.performancezoom.com/jaon.php>.

 

jeudi 17 septembre 2009

Bienvenue !

Voilà !

J'ai créé ce blogue pour un cours à l'université : Communication et changements technologiques. Vous y trouverez plusieurs informations en lien avec ce cours tout au long de ma session. Qui sait, peut-être je continuerai une fois la session terminée !

À plus !

Stéphanie